Episode #5

Un souffle vint me carresser le bout du nez. Quelque chose me chatouillait les orteils. Ma main était sur quelque chose de poudreux, une sensation assez bizarre quand on est en phase de réveil. J'avais l'impression presque d'être avalé par mon matelas tellement c'était mou. Mon visage commençait à devenir brulant, comme si une lampe à UV était à 5 cm de ma tête. Mes paupières commençaient à devenir trop fines pour contenir toute cette lumière. Je mis ma main moite devant les yeux et commençais à me relever doucement avec l'aide de mon coude gauche. J'entrouvris progressivement les paupières, mais je fut surpris de voir tout flou et tout de couleur orange, jaune, ocre. Je ne comprenais pas. Ma main gauche commença à tater le sol, et je me rendis compte que j'était sur du sable. Du sable dans mon lit ? De la sueur sur mon visage alors qu'il fait tout le temsp seulement 18° dans mon appartement ?
Mes oreilles commençairent à se réveiller. Un brouahaha pas possible me frappa comme un jab envoyé par un adversaire. Mes yeux à peine entrouvert voyaient des ombres de personnes passaient devant moi, me contourner, ne pas faire attention à moi.
Mes jambes se réveillèrent à leur tour et je me mis en tête de me relever. Je mis mes deux mains sur mes genoux pour m'aider. Et là, je me retrouve dans une rue, au milieu de gens qui vont et viennent, marchant dans du sable, se frottant aux murs de maisons presques détruites aux murs peints à la chaux de couleur ocre ou orange. Tout pourrait faire penser aux villes du Maroc ou d'un de ses pays. Mais aprés un petit moment d'adaptation à la lumière brulante du soleil, je remarquais que les gens n'avaient rien de la population de l'Afrique du Sud.
Ils portaient tous des lunettes noires, des étoffes de couelurs kaki ou sable autour de la tête, certains portaient des armes allant de katana à de gros marteaux ...etc. , ils avaient des vetements de type désert mais avec des équipements beaucoup plus moderne. Super bizarre.
Mes pensées étaient encore plus embrouillées que d'habitude. Vraiment super bizarre.
"Mais bordel où je suis !!!" me mis-je à hurler la tête en arrière, tel un loup qui hulule au clair de lune.

Episode #4

Je balançais mon chapeau sur le canapé, mis de la bouffe pour chat (qui sent vraiment mauvais en passant) dans la gamelle de Dark Vador, enlevais mes Converses trouées noires, mon slim noir devenu gris et ma ceinture avec en boucle un cygle de biker, ma chemise à carreaux noirs et rouges et mon marcel blanc cassé pour me glisser sous ma couette avant d'éteindre la lumière. Bizarrement, une fois les mains sous la tête et les yeux tournés vers le plafond, je me mis à penser et à imaginer un monde parfait.
" Un désert, sans aucunes limites, aucunes lois. Un endroit où reignerai la paix, sans 'ricains et sans fast-food. Des passionnés de boxe, des gens habillés n'importe comment, des ..."
Une pensée bizarre, embrouillée. Mon esprit est toujours embrouillé. C'est de là que je tire mes idées de dessins. J'arrive d'ailleurs, grâce à mon site internet, à trouver des gens qui admirent mes oeuvres et me respecte. Car j'ai un style tellement particulier, que personne n'arrive vraiment à m'immiter ou à comprendre le sens et le pourquoi de mes dessins.
Comme je disait, un "fou" ...

Episode #3

Je mis le pied sur le trottoir, la portière claqua, la voiture demarra.
Je pris la cigarette que j'avais préalablement mise sur mon chapeau, et l'allumais avec un superbe briquet en argent. Un cadeau de Papa.
Je tapais le code sur le clavier de la porte d'entrée pour accéder au hall de l'immeuble. Un immeuble neuf, moderen, au centre d'Annecy, prés du centre commercial Courrier. Un sol en marbre, des marches d'escalier en métal brossé, les murs d'un blanc éclatant, un ascenseur ultra-rapide pour seulement 5 étages. Le paradis de l'immobilier. Mais je n'aimais pas forcement cet endroit, je détonnais trop par rapport au lieu.
4eme étage, appartement 8 au fond du couloir à gauche. J'enfonçais la clée dans la serrure et ouvrit la porte. J'arrivais enfin dans mon monde, mon univers, ma tanière !
Une grande pièce spacieuse avec une baie vitrée donnant sur un balcon face à la porte d'entrée. Les murs étaient recouvert de briques rouges, du même type que celle qu'on peut trouver sur les façades des maisons anglo-saxonne. Pour faire plus underground, des immitations de vieux posters de groupe de rock fait par mes soins au pochoir et à la bombe étaient disperssés un peu partout aux murs, tenant avec de la colle à papier peint.
A droite de la porte d'entrée ma petite cuisine IKEA rouge et noire, avec la porte pour accéder à la salle de abin. A gauche, ma mezzanie pour dormir. Et au centre de la pièce, un bureau avec un ordinateur à doucle-écran, un deuxième bureau spécial pour dessiner, un écran plat avec la xBox 360 et la PS3, un canapé de biker à moitié mort et un vieux tapis où mon chat obèse et trop poilut fait ses griffes.
Le paradis du dessinateur quoi ...

Episode #2

Une fois la portière de la Bentley fermée, je me suis dit que j'allai souffrir.
"Non mais franchement, de la drogue ! T'as que ça à faire bon à rien ! Avec tous tes croquis à la con ! Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de toi, avec ta gueule d'emplatré, tu ne ..."
Je ne l'écoutais plus. Mon regard se baladait dehors, au rythme des arbes et immeubles qui défilaient. "Gueule d'emplatré" ... C'est vrai que je suis moche.
Des cheveux blond-vénitien, des yeux verts amandes comme ma mère, un nez cassé à la salle de boxe, toujours une barbe de 3 jours bien scultée, un écarteur à l'oreille gauche et une gencive pointue comme celle d'un loup. Pas trés glorieux c'est vrai. ça me donne un air "grunge" qui plait assez aux filles, mais bon.
"... puis avec tes chemises de bucheron, tes pantalons ultra-serrés, tes vieilles gaudasses et tes marcels troués tu ne ressemble à ...
- Dépose moi chez moi s'il-te-plait, lui dit-je d'un ton totalement indifférent à ses propos.
- Et en plus tu me m'écoute même pas ! lui crié de plus belle.
- S'il-te-plait Papa."
Il grogna, marmona des insultes et tapa finalement sur l'épaule de son chauffeur en lui disant "Chez l'abrutis !". Merci Papa.

Episode #1

"Tiens un bout de mine de crayon à papier"
Je ramassais la chose. J'ai envie de dessiner du coup. Là, maintenant, dans cette cellule pourite. Il faut que je trouve un bout de papier. Non, en fait pas besoin. Le mur avec son crépit d'un jaune pâle qui laisse place petit à petit au beton du dessous me suffira emplement.
Je saisit délicatement cette petite mine entre mon puce et mon index, pour l'appliquer contre le mur. Je fit laissai glisser mes doigts le long du mur. Ils étaient guidé par mon imagination évasive, qui m'emmenaient loin de cette cellule miteuse, par delà les limites que l'ont veux m'imposer, au-dessus de toutes lois.
"De Fisten Charles-Edward !
- Euh oui c'est moi, hésitais-je en me levant et abandonnant ma mine.
- On a payé ta caution, t'es libre.
- Ah merci.
- Dit plutôt merci au type qui est à l'accueil !"
Avant de remonter à l'étage de l"accueil, on me rendit les lacets de mes vieille Converses noires, ma ceinture en cuir marron, mon vieux chapeau de mafieu, mon paquet de cigarette Pueblo et mon carnet à dessin. Je saisit mon paquet de clopes et en sorsit une. Au moment de la mettre à la bouche, le gardien qui était venu me sortir de ma cellule me dit que c'était interdis de fumers dans les locaux. "Soit ..." pensais-je. Le mis ma cigarette dans le revers du ruban en cuir de mon chapeau et commença à gravir les marches pour arriver à l'étage.
Dans l'ambrasure de l'encadrement de la porte, je reconnus une silhouette qui mettais famillière. Cette silhouette était imposante, portant un long manteau et un chapeau. Tout mon père en fait ...
"T'as encore fait des conneries toi ! J'espère que ta mère ne sera pas au courant !"

Préface

"Déclinez votre identité je vous pris.
- Eh bien, Charles-Edward de Fisten d'Annecy. J'ai 18 ans et je vis seul dans un studio. Je mesure 1m82 et pèse 65 kg. Je suis boxeur amateur et dessinateur-artiste.
- Ok c'est bon. Conduisez-le en cellule !"
Super début d'histoire non ? Mais bon, ce n'est pas ma faute si j'avais pour 125€ de weed dans mes poches. J'ai beau eu dire que c'était juste ma consommation personnelle pour 2 semaines, rien n'y a fait. Je me retrouve donc en cellule dans un comissariat moisit.
Vu que je suis enfermé dans une pièce de 3m carré, avec un banc en fer servant de banquette pour s'allonger, autant dormir. Ca fait bien 24h que je n'ai pas fermé l'oeil. Non, je ne suis pas un no-life mais un dessinateur. Je dessine sans arret. Je passe mes nuits et mes journées à dessiner. Je suis un fou entretenu par ses riches parents. Riches mais cons. La vie est mal faite.

Welcome

Hello !
Ici sera un blog racontant une fic' (comme le dit le titre quoi).
En fait c'est plus un blog pour moi mais bon, autant partager cette histoire avec vous.
J'sais pas quoi dire, alors autant entrer dans le vif du sujet !