Mimo me refila tout se qu'il pu trouver dans les divers caisses de la pièce. Des vieux bouts de tissus par-ci par-là, des chaussures seules, des bouts de caoutchous, des tee-shirts troués ...etc.
En fouillant dans le bazar ambiant, je mis la main sur une paire de rangers marron, plutot usé mais pas troué. Je saisit au passage un grand pantalon noir avec deux bouts de tissus rouges pour l'attacher aux rangers. Ensuite je me mis en quête d'un haut. Mimo me tendis un tee-shirt à manche longue gris (surement blanc à l'origine) et une paire de lunette de soudeur.
" C'est obligé les lunettes là ? hasardais-je en voyant le piteux état de la paire.
- Si tu ne les mets pas en sortant, tu te brulera la rétine. Alors oui, c'est moche, mais c'est super utile gars ! Bon habille toi que je vois se que ça donne !"
J'enfilais le pantalon (au moins du XXXL). En le lachant pour attrapper les rangers, il me retomba sur les genoux. Mimo éclata de rire et me balança une ceinture de vieux cuir marron usée. Aprés avoir trituré la taille du pantalon pour y mettre la ceinture, je me mis à enfiler les vieilles rangers. Il manqué un lacet à la chaussure droite. En baladant mon regard dans la pièce, je mis la main sur un lacet blanc. L'autre était rouge. Tant pis pour l'élégance. J'enroulais les bandes de tissus rouges autour du haut de mes rangers pour ne pas que le sable me rentre dans les chaussures.
J'enfilais le haut gris plein de trous de mites. Il me moulais un peu, genre à la beau gosse ! Le col en V était abimé, mais peu importe, il couvrait quasiment tout mon corps.
Pour finir je remis mon chapeau, avec les lunettes de soudeurs dessus.
"Bon bah voilà ! dit-je triomphalement en me mettant debout.
- Allez beau gosse, j'vais t'enmener au centre des Revoluzioni ! On te trouvera bien un truc à faire, tu doit pas être si manche que t'en a l'air !!!" dit-il en mettant ses lunettes sur les yeux et en ouvrant la porte.
Une fic' d'amateur ;]
mardi 5 janvier 2010
samedi 2 janvier 2010
Episode #8
Récit de Mimo Spartito
"Nous sommes donc en 2154, et pas en 2010 hein ! Ici c'est Faskilomy City, une des plus grande ville du coin. Je pense que t'as remarqué qu'on est en plein désert ? Le soleil est trés fort, c'est pour cela que l'on porte tous des lunettes noires dehors. Et c'est aussi pour ça que la plupart des gens on des vêtements qui leurs couvres tout le corps. Moi j'ai de la chance, je suis un peu metisse, je craind beaucoup moins du coup.
Ici c'est pas chez moi, c'est une des planques des Revoluzioni. Les Revoluzioni c'est un clan, une grande famille quoi. Mais j'vais t'expliquer le principe des clans.
En ville il y a en gros 4 clans :
> Les Shinzo.
C'est le clan au pouvoir, ils servent un peu de police. Les 2 types en kimono qui me poursuivaient sont de ce clan.
Ils ont une influence d'Asie et ont comme arme des katanas ou des trucs qui y ressembles.
Le type qui est au pouvoir se prénomme Zhin Shu Gun. C'est un vieux samouraï qui possède un immense pouvoir et sait se faire respecter. Tous ses hommes lui sont fidèles.
> Les Revoluzioni. Nous héhé !
On peu se considérer un peu comme des indépendentistes. On voudrait être libre, ne pas être bridé par le pouvoir en place. On ne demande que la liberté, et parfois pour l'avoir on peut avoir besoin de la violence. On attaque et on nargue donc la police de Zhin ! Les anciens nous appeles parfois les "Gavroches" de Faskilomy, mais je sais pas d'où viens ce terme.
> Les MacMaro.
Des gens invisibles. Ils vivent dans les égouts de la ville. Pour les reconnaitres, c'est facils. Ils portent des habits bleux foncés et des masques à gaz. Comme armes ils utilisent de vieilles baionettes.
Ce sont des assassins de l'ombre. Mais ils ne tuent que, soit pour se défendre, soit pour revendiquer des choses, soit quand ils ne sont pas contents. Leurs cibles : tout le monde.
> La Populatrass. Le peuple quoi !
Le clan où il y a le plus de monde. Ce sont des agriculteurs, artisans, commerçants ...etc. Ils ne se battent pas. Mais se sont eux qui possèdent les ressources, les exploitent et les vendent. Ils sont donc trés utiles.
Voila pour les clans et notre société. Bon j'vais te refiler des fringues pour qu'on puisse sortir. J'te raconterai le reste plus tard, quand se sera necessaire.
Des questions ?"
"Nous sommes donc en 2154, et pas en 2010 hein ! Ici c'est Faskilomy City, une des plus grande ville du coin. Je pense que t'as remarqué qu'on est en plein désert ? Le soleil est trés fort, c'est pour cela que l'on porte tous des lunettes noires dehors. Et c'est aussi pour ça que la plupart des gens on des vêtements qui leurs couvres tout le corps. Moi j'ai de la chance, je suis un peu metisse, je craind beaucoup moins du coup.
Ici c'est pas chez moi, c'est une des planques des Revoluzioni. Les Revoluzioni c'est un clan, une grande famille quoi. Mais j'vais t'expliquer le principe des clans.
En ville il y a en gros 4 clans :
> Les Shinzo.
C'est le clan au pouvoir, ils servent un peu de police. Les 2 types en kimono qui me poursuivaient sont de ce clan.
Ils ont une influence d'Asie et ont comme arme des katanas ou des trucs qui y ressembles.
Le type qui est au pouvoir se prénomme Zhin Shu Gun. C'est un vieux samouraï qui possède un immense pouvoir et sait se faire respecter. Tous ses hommes lui sont fidèles.
> Les Revoluzioni. Nous héhé !
On peu se considérer un peu comme des indépendentistes. On voudrait être libre, ne pas être bridé par le pouvoir en place. On ne demande que la liberté, et parfois pour l'avoir on peut avoir besoin de la violence. On attaque et on nargue donc la police de Zhin ! Les anciens nous appeles parfois les "Gavroches" de Faskilomy, mais je sais pas d'où viens ce terme.
> Les MacMaro.
Des gens invisibles. Ils vivent dans les égouts de la ville. Pour les reconnaitres, c'est facils. Ils portent des habits bleux foncés et des masques à gaz. Comme armes ils utilisent de vieilles baionettes.
Ce sont des assassins de l'ombre. Mais ils ne tuent que, soit pour se défendre, soit pour revendiquer des choses, soit quand ils ne sont pas contents. Leurs cibles : tout le monde.
> La Populatrass. Le peuple quoi !
Le clan où il y a le plus de monde. Ce sont des agriculteurs, artisans, commerçants ...etc. Ils ne se battent pas. Mais se sont eux qui possèdent les ressources, les exploitent et les vendent. Ils sont donc trés utiles.
Voila pour les clans et notre société. Bon j'vais te refiler des fringues pour qu'on puisse sortir. J'te raconterai le reste plus tard, quand se sera necessaire.
Des questions ?"
Episode #7
"CALME-TOI !"
Je gesticulais. J'hurlais. Je voulais comprendre.
"Alors explique-moi ! lui postillionnais-je à la figure.
- Bah fallait le dire de suite.
- J'attend, dit-je d'un aire determiné.
- D'abord, je m'appele Mimo Spartito. Je fais partis des Revoluzioni.
- Moi je suis Charles-Edward de Fisten. Je suis boxeur et dessinateur. J'habite Annecy.
- Annecy ? Connais pas.
- Moi je parle d'Annecy, une ville de 2010 quoi. Je me suis réveillé ici. Et ..." Un bruit sourd avait retentit. Mimo m'avait mis la main devant la bouche. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Je pu enfin voir à quoi il ressemblait.
Environ 1m90, pas trés musclé. Un treillis en bas avec de vieilles rangers. Un débardeur noir et des bretelles rouges. Une ceinture en cuir où un fourreau contenant un gros couteau de boucher était accroché. Un kefié kaki autour du cou. Des gants en cuir marron, comme les mecanos en portent. Au coudes, des espèces de coudières noires. Des lunettesde soudeurs noires sur le front.
Son visage était assez anguleux, avec un bouc marron assez fournis, un crâne rasé de prés et un gros anneau argent à l'oreille gauche. Je ne voyais pas ses yeux.
"Fausse alerte, dit-il en se retournant vers moi. Où est-ce que j'en étais moi ...
- Tu m'expliquais la situation.
- Ah oui ! C'est vrai." Il pris une caisse en bois, la plaça en face de moi et s'assit. Il sortit d'une de ses poches une cigarette et un briquet.
"Enlève ton chapeau, il est moche. Cigarette ?
- J'veux bien, merci." dit-je en posant mon chapeau à côté de moi. Il est pas moche en plus.
Il m'en tendit une, alluma la sienne et me balança son briquet.
"Bon, alors ..."
Je gesticulais. J'hurlais. Je voulais comprendre.
"Alors explique-moi ! lui postillionnais-je à la figure.
- Bah fallait le dire de suite.
- J'attend, dit-je d'un aire determiné.
- D'abord, je m'appele Mimo Spartito. Je fais partis des Revoluzioni.
- Moi je suis Charles-Edward de Fisten. Je suis boxeur et dessinateur. J'habite Annecy.
- Annecy ? Connais pas.
- Moi je parle d'Annecy, une ville de 2010 quoi. Je me suis réveillé ici. Et ..." Un bruit sourd avait retentit. Mimo m'avait mis la main devant la bouche. Il se leva et se dirigea vers la fenêtre. Je pu enfin voir à quoi il ressemblait.
Environ 1m90, pas trés musclé. Un treillis en bas avec de vieilles rangers. Un débardeur noir et des bretelles rouges. Une ceinture en cuir où un fourreau contenant un gros couteau de boucher était accroché. Un kefié kaki autour du cou. Des gants en cuir marron, comme les mecanos en portent. Au coudes, des espèces de coudières noires. Des lunettesde soudeurs noires sur le front.
Son visage était assez anguleux, avec un bouc marron assez fournis, un crâne rasé de prés et un gros anneau argent à l'oreille gauche. Je ne voyais pas ses yeux.
"Fausse alerte, dit-il en se retournant vers moi. Où est-ce que j'en étais moi ...
- Tu m'expliquais la situation.
- Ah oui ! C'est vrai." Il pris une caisse en bois, la plaça en face de moi et s'assit. Il sortit d'une de ses poches une cigarette et un briquet.
"Enlève ton chapeau, il est moche. Cigarette ?
- J'veux bien, merci." dit-je en posant mon chapeau à côté de moi. Il est pas moche en plus.
Il m'en tendit une, alluma la sienne et me balança son briquet.
"Bon, alors ..."
Episode #6
Ma vision était encore flou, mais mes oreilles fonctionnaient désormais correctement. Parmis le brouahaha de la foule, j'entendis des cris. Des cris qui devenaient d'ailleurs de plus en plus fort, comme s'il me fonçaient dessus.
"'Tention ! Laissez passer !
- Arrête-toi ! Arrêtez-le !"
Je n'eu pas le temps de réagir, qu'une silhouette se jeta sur moi, me saisit par le col et me glissa une lame sous la gorge. Face à moi, 2 types en kimono.
"Bougez plus ! J'ai un otage !
- Laches-le et rend-toi, sinon on te tue !
- Humm, pas trés bon comme stratégème. Regardez autour de vous, il y a beaucoup de monde. Et si par votre faute, un pauvre type qui n'as rien à voir dans tout ça se fait égorger, je crois que la Populatrass ne sera pas contente. Zhin Shu Gun risque de se retrouver avec une révolte sur les bras et vous de vous faire pendre. Quel gachis, non ?
- Espèce de ..."
Dans tout ça, moi j'avais toujours un couteau sous la gorge. Les 2 types en kimono ne bougaient plus.
"Euh scuse-moi, mais je n'ai rien à voir dans tout ça moi, hasardais-je.
- Je sais" me chuchota-t-il.
Il commença à se déplacer vers la ruelle de gauche en me tenant fermement le buste.
"Sur ce ... Sayonara les ploucs !" hurla-t-il en reculant. Des qu'on fut hors de vue des 2 gars, il me prit par le bras et se mis à courir. Etant pied-nus, j'avais super mal au pieds, mais il ne comptait pas me lacher apparement. Au bout de la ruelle, il tourna à droite dans une autre petite rue, puis me fit grimper des escalier quatre à quatre. Il frappa une porte en bois du pied, me balança dedans et la referma après être entré.
"Ouf ! C'était moins une ! Merci gars !"
Je devais tirer une tête d'ahuris, car il se pencha et mis son visage à 2 cm du miens.
"T'es pas d'ici toi, j'me trompe ?
- Je suis en calbute à damier, pieds-nus avec un chapeau de mafieu sur la tête. J'ai l'air d'être du coin ?!
- Ok, c'est vrai qu'en 2154 c'est pas courant cet accoutrement. Un quoi tu m'as dit, un "calebuteu" ? C'est ..."
Je n'écoutais plus. Je m'étais arrêté au debut de la phrase. "2154" ... Ma tête me fesais mal.
"Attends attends ! Tu m'as dit 2154 ?
-Bah ouais, on est en 2154."
OK. Là c'est le gros bordel.
"'Tention ! Laissez passer !
- Arrête-toi ! Arrêtez-le !"
Je n'eu pas le temps de réagir, qu'une silhouette se jeta sur moi, me saisit par le col et me glissa une lame sous la gorge. Face à moi, 2 types en kimono.
"Bougez plus ! J'ai un otage !
- Laches-le et rend-toi, sinon on te tue !
- Humm, pas trés bon comme stratégème. Regardez autour de vous, il y a beaucoup de monde. Et si par votre faute, un pauvre type qui n'as rien à voir dans tout ça se fait égorger, je crois que la Populatrass ne sera pas contente. Zhin Shu Gun risque de se retrouver avec une révolte sur les bras et vous de vous faire pendre. Quel gachis, non ?
- Espèce de ..."
Dans tout ça, moi j'avais toujours un couteau sous la gorge. Les 2 types en kimono ne bougaient plus.
"Euh scuse-moi, mais je n'ai rien à voir dans tout ça moi, hasardais-je.
- Je sais" me chuchota-t-il.
Il commença à se déplacer vers la ruelle de gauche en me tenant fermement le buste.
"Sur ce ... Sayonara les ploucs !" hurla-t-il en reculant. Des qu'on fut hors de vue des 2 gars, il me prit par le bras et se mis à courir. Etant pied-nus, j'avais super mal au pieds, mais il ne comptait pas me lacher apparement. Au bout de la ruelle, il tourna à droite dans une autre petite rue, puis me fit grimper des escalier quatre à quatre. Il frappa une porte en bois du pied, me balança dedans et la referma après être entré.
"Ouf ! C'était moins une ! Merci gars !"
Je devais tirer une tête d'ahuris, car il se pencha et mis son visage à 2 cm du miens.
"T'es pas d'ici toi, j'me trompe ?
- Je suis en calbute à damier, pieds-nus avec un chapeau de mafieu sur la tête. J'ai l'air d'être du coin ?!
- Ok, c'est vrai qu'en 2154 c'est pas courant cet accoutrement. Un quoi tu m'as dit, un "calebuteu" ? C'est ..."
Je n'écoutais plus. Je m'étais arrêté au debut de la phrase. "2154" ... Ma tête me fesais mal.
"Attends attends ! Tu m'as dit 2154 ?
-Bah ouais, on est en 2154."
OK. Là c'est le gros bordel.
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